L’esclavage : une réalité dérangeante

Introduction : l’abolition de l’esclavage… dans les paroles et sur le papier

Dans l’histoire, les déclarations ayant visé à abolir l’esclavage sont nombreuses. La plus symbolique d’entre elles est sans doute la Déclaration universelle des droits de l’homme, du 10 décembre 1948, dont l’article 4 stipule que « nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes » [1].

Cependant, déclamer n’est pas légiférer, nombre de textes ayant au final une faible portée juridique, et légiférer n’est pas exercer une justice, nombre de lois n’étant pas ou étant incorrectement appliquées, voire même appliquées dans un esprit contraire à celui de départ.

Ainsi, la multitude de déclarations a laissé croire à l’abolition de l’esclavage. Or, la réalité est toute autre : régulièrement, différents médias essaient d’alerter l’opinion publique sur l’ampleur de l’esclavage dans le monde. Souvent en vain.

Une exception notable a eu lieu récemment : un reportage de la CNN sur l’esclavage en Lybie a enfin réussi à provoquer une vague d’indignation de grande ampleur. Il était temps. Encore faut-il que cette vague d’indignation ne soit pas tarie dans un mois, et qu’elle puisse se traduire en actions concrètes.

Le présent article a pour but d’exposer quelques réflexions sur l’esclavage dans le monde.

A) L’esclavage en Libye

Un faux scoop

Les reportages de vente aux enchères de milliers de migrants africains en Libye ont provoqué ces derniers jours de vives réactions, en particulier de la part des politiques. Les déclarations ne doivent pas masquer certaines vérités, plus que dérangeantes.

Des ONG indiquent que les politiques étaient déjà au courant [2]. L’OIM (Organisation internationale pour les migrations) avait indiqué en avril dernier que la traite d’êtres humains est une pratique de plus en plus fréquente chez les passeurs [3]. Joanna Liu, la présidente de MSF (Médecins sans frontières), avait dénoncé en septembre l’enfer vécu par les migrants en Libye [4]. Dès 2012, le documentaire italien « Mare Chiuso » (« Mer fermée », « Closed sea » en anglais) relayait des témoignages de migrants dénonçant les sévices subis en Libye [5].

Il aura fallu attendre le reportage de la CNN (Cable News Network), diffusé mi-novembre, pour aboutir enfin à une vague d’indignation internationale [6]. Cet état de fait peut s’expliquer par :

  • Le faible intérêt de bien des citoyens pour l’actualité et la politique. Seule une chaîne d’informations télévisées américaine internationale en continu gratuite comme la CNN peut de nos jours provoquer des réactions de grande ampleur [7].
  • La prédominance de l’image sur l’écrit. Le reportage de la CNN montrait des images de vente de migrants noirs sur des marchés aux esclaves dans le sud de la Libye [8]. Ce n’était pas le cas du témoignage de Joanna Liu, pourtant très poignant. La plupart des citoyens ont été conditionnés, d’ailleurs entre autres par certains médias eux-mêmes, pour réagir avant tout à l’image. Certes, plus de 90% des Français lisent des livres [9]. Mais la plupart des livres lus ne sont pas des œuvres littéraires. Et seuls 30% lisent plus de quinze livres par an, à comparer avec la foultitude quotidienne d’images et de vidéos visionnées.

Utiliser le vrai pour prêcher le faux

De nombreuses analyses ont été effectuées sur l’esclavage en Libye, et le présent article n’a pas vocation à les remplacer, mais plutôt à alerter sur les dérives qu’elles peuvent contenir. Dans notre système politique et médiatique, le vrai a trop tendance à être utilisé pour prêcher le faux et, ce, d’autant plus que le sujet est grave. Hélas, le traitement politique de l’esclavage en Libye illustre ce phénomène.

Premièrement, la solennité des déclarations des dirigeants européens masque des actions de collaboration avec la Libye, qui ont pu indirectement favoriser l’esclavage :

  • Un cadre de partenariat pour gérer les migrations (« migration partnership framework ») a été officialisé en juin 2016 [10].
  • Sa mise en œuvre a abouti, entre autres, à un partenariat entre l’Union européenne et la Libye, suite à la déclaration de Malte de février dernier [11].
  • En mars, la Commission a appelé de ses vœux une accélération de la mise en œuvre du cadre de partenariat [12].
  • En juillet, l’Union européenne a renforcé le partenariat avec la Libye [13].

Le partenariat avec la Libye résulte donc d’un processus politique bien établi. En parallèle de ce processus, différentes ONG n’ont pas cessé de dénoncer les pratiques ignobles ayant cours en Libye, provenant parfois de certains geôliers et garde-côtes libyens eux-mêmes [13]. L’Union européenne est ainsi accusée par ces ONG de cynisme [14] : la volonté d’endiguer le flux migratoire a été plus forte que les considérations humanitaires.

De plus, les paroles fortes ne se traduisent pas toujours en actions politiques concrètes. Maintenant que l’affaire est « sortie » à une large échelle dans les médias, et que les différents Etats et instances internationales, dont l’Union européenne, ont manifesté publiquement leur rejet des pratiques d’esclavage en Libye, les citoyens pourraient penser que ces dernières vont bientôt cesser. En vérité, rien n’est moins sûr : pour l’instant, seules des menaces de sanctions internationales envers la Libye sont envisagées [15]. Pourtant, les sanctions internationales ont une efficacité très incertaine [16].

Ainsi, de manière générale, les sujets les plus médiatisés ne sont pas forcément ceux qui évoluent le plus favorablement. Un exemple révélateur est celui de la biodiversité : non seulement les actions entreprises n’ont pas permis une amélioration de la situation, mais en plus cette dernière s’est fortement détériorée. Un deuxième « avertissement des scientifiques du monde à l’humanité » a été lancé, un quart de siècle après le premier [17]. Sera-t-il cette fois un électrochoc sur le plan politique ?

Enfin, l’esclavage en Libye est parfois présenté à tort comme un cas particulier. Les trois raisons invoquées sont [8] :

  • Une complicité, voire une participation, des représentants de l’ordre public du pays concerné
  • Le fait que la Libye soit membre de plusieurs organisations internationales, dont les objectifs sont en total décalage avec les pratiques dénoncées :
    • L’ONU, dont la finalité est la paix internationale [18]
    • La Ligue Arabe, qui est une organisation régionale à statut d’observateur auprès de l’ONU [19]
    • L’Union africaine, dont le but d’œuvrer à la promotion de la démocratie, des droits de l’Homme et du développement à travers l’Afrique [20]
    • L’Organisation de la Coopération Islamique, dont la vocation est, entre autres, de promouvoir la coopération dans les domaines économiques, sociaux, culturels et scientifiques [21]
  • Le choix par l’Union européenne de la Libye comme partenaire, en l’occurrence pour la surveillance des frontières

Or, de tels constats s’appliquent hélas à d’autres pays dans le monde, comme nous allons le voir.

B) Un aperçu de l’esclavage dans le monde

Contexte

Depuis 2013, l’ONG Walk Free, qui a pour but de lutter contre l’esclavage et la traite des êtres humains, publie annuellement un rapport sur l’esclavage dans le monde. Le rapport de l’an dernier est une mine d’information sur l’esclavage dans le monde : il contient des exemples concrets et variés [22].

Le rapport de cette année a été effectué conjointement avec l’OIM (Organisation internationale des migrants), l’OIT (Organisation internationale du travail, en anglais ILO – « International labour organization »), et plus largement les organisations membres de l’Alliance 8.7 [23]. L’Alliance 8.7 est un rassemblement d’organisations dont le but est d’atteindre la cible 8.7 du Programme de développement durable pour 2030 des Nations unies, qui consiste à libérer le monde du travail forcé, de l’esclavage moderne, de la traite des personnes et du travail des enfants [24] [25]. Ce nouveau rapport améliore la méthodologie utilisée et actualise les chiffres de l’année passée [26]. Il est accompagné d’un rapport se penchant spécifiquement sur le travail des enfants [27].

Le lecteur intéressé est invité à télécharger les trois rapports à partir des sources mentionnées en fin d’article ([22], [26] et [27]).

Méthodologie : notion d’esclavage moderne

La méthodologie utilisée pour estimer le nombre d’esclaves dans le monde repose sur la notion d’esclavage moderne, qui étend celle de l’esclavage classique. Cette notion est apparue à la fin du XIXe siècle, dans un mémoire envoyé à la reine Victoria par les délégués de la première conférence panafricaine de Londres, qui dénonçaient le système de travail des natifs africains en vigueur en Rhodésie, ancienne colonie britannique devenue le Zimbabwe [28].

La notion d’esclavage moderne ne doit pas faire croire que l’esclavage classique n’existe plus. L’esclavage classique perdure, bien qu’officiellement aboli dans tous les pays du monde (le dernier pays à l’avoir aboli officiellement est la Mauritanie, le 5 juillet 1980 [29]). Le reportage de la CNN sur les marchés aux esclaves en Libye en est un rappel. Pour des raisons d’absence d’information, les estimations du nombre d’esclaves ignorent l’esclavage classique.

La notion d’esclavage moderne permet de prendre en compte de nouvelles pratiques tout aussi inadmissibles. Elle n’est pas définie juridiquement, mais fait communément référence à l’ensemble des situations d’exploitation de personnes [26]. Hormis l’esclavage classique, l’esclavage moderne correspond essentiellement au travail forcé et au mariage forcé. Le travail forcé peut être imposé par des autorités publiques ou par des agents privés. Il englobe notamment l’exploitation sexuelle (le proxénétisme).

Les estimations du nombre d’esclaves sont effectuées à partir de sondages et de données provenant de différents instituts et organismes internationaux, par exemple Eurostat et l’OCDE. La mise en place de l’Alliance 8.7 a ainsi permis, entre autres, d’améliorer les estimations.

Le travail des enfants (« child labour ») est étudié spécifiquement, qu’il soit forcé ou non. La raison sous-jacente est que faire travailler les enfants les prive de leur enfance et met en péril leur santé et leur éducation [30]. Ainsi, seules les tâches similaires à celles d’adultes sont retenues [31]. Les tâches « acceptables », s’intégrant dans leur éducation ou dans leur vie familiale, ne sont pas prises en compte dans les chiffres finaux. Cependant, comme nous le verrons dans un exemple donné par la suite, la frontière entre « travail acceptable » et travail des enfants est parfois plus que discutable.

Vue d’ensemble de l’esclavage dans le monde

Voici une brève liste, nécessairement incomplète, de points mentionnés dans les rapports :

  • Il y a plus de 40 millions de personnes actuellement tenues en esclavage dans le monde, soit plus de 0,5% de la population mondiale (à savoir plus d’une personne sur 200). Durant les cinq dernières années, environ 90 millions de personnes ont subi une forme d’esclavage (quelle qu’en soit la durée, très variable).
  • Environ 25 millions subissent un travail forcé, tandis que 15 millions vivent un mariage non consenti.
  • Plus de la moitié des personnes touchées vit dans cinq pays : l’Inde, la Chine, le Pakistan, le Bangladesh, et l’Ouzbékistan. L’Inde est de loin le pays le plus touché : à lui seul, il contient plus de 40% des personnes concernées.
  • Ainsi, en nombre, la région Asie-Pacifique est la plus touchée (plus de 60% des victimes). Vient ensuite le continent africain (plus de 20% des victimes).
  • En pourcentage de population du pays concerné, le pays le plus atteint est la Corée du Nord : environ un Coréen du Nord sur vingt serait asservi par le pouvoir en place. Au total, une vingtaine d’autres pays sont particulièrement touchés [32] :

Global prevalence scale

  • Le continent africain ressort, avec plus de 7 personnes sur 1000 en esclavage.
  • Pauvreté et esclavage sont directement liés : c’est la servitude pour dette (« debt bondage ») qui a impacté la moitié des victimes d’acteurs privés.
  • Une partie de l’esclavage est provoquée par les guerres et/ou la destruction environnementale.
  • Les pratiques de travail forcé existent dans pratiquement tous les pays du monde et toutes les activités économiques.
  • Environ un quart des victimes de travaux forcés sont exploitées en dehors de leur pays de résidence. Les victimes de proxénétisme sont particulièrement concernées. C’est également le cas des migrants, notamment illégaux, que ce soit durant leur trajet (pratiques des passeurs) ou dans leur pays de destination, du fait de leur méconnaissance de la société d’accueil (employeurs peu scrupuleux).
  • Les personnes de sexe féminin représentent plus de 70% des personnes touchées par l’esclavage dans le monde.
  • Un quart des personnes touchées par l’esclavage sont des enfants. On estime ainsi qu’il y a plus de 10 millions d’enfants dans le monde maintenus en esclavage. En particulier, les mariages forcés concernent plus d’une fois sur trois des enfants (plus de 5 millions d’enfants victimes).
  • Plus de 150 millions d’enfants sont concernés par le travail, forcé ou non. Environ la moitié travaille dans des conditions dangereuses.
  • Le travail effectué par ces enfants s’effectue dans la majorité des cas dans le cadre familial.
  • Le travail forcé concerne plus de 4 millions d’enfants, ce qui représente un peu moins d’un cinquième des 25 millions de personnes concernées.
  • Plus d’une victime sur cinq d’exploitation sexuelle est un enfant.

Quelques exemples

En Inde, l’esclavage prend des formes très diverses [33]. Un exemple parmi de nombreux autres : bien que les conseils de village ou d’anciens n’aient aucune valeur juridique, ils conservent une influence considérable dans l’Inde rurale et sont à l’origine de dérives. En 2015, deux sœurs, âgées de 15 et 23 ans, ont fui, car elles avaient été condamnées par leur conseil de village à un viol collectif [34]. Leur « crime » était d’avoir un frère qui s’était enfui avec une femme mariée.

La Chine est très touchée par les pratiques de travail forcé. Le dernier scandale en date concerne la production de l’iPhone X : l’un des sous-traitants d’Apple, Foxconn, aurait imposé des conditions de travail illégales, soit des journées de travail de onze heures par jour, à près de 3000 jeunes filles âgées entre 17 et 19 ans [35]. Officiellement, elles travaillaient « de leur plein gré »… mais cette expérience était exigée par leur école pour l’obtention de leur diplôme. Ces éléments montrent que :

  • La frontière entre « travail des enfants » (plusieurs des jeunes filles concernées étaient mineures et ont subi des journées de travail de onze heures par jour) et « travail acceptable » (ce travail s’inscrivait dans le cadre de leur éducation, puisque demandé par leur école) est parfois douteuse.
  • Idem pour la frontière entre « travail forcé » et « travail volontaire » : les jeunes filles, voulant obtenir leur diplôme, sont forcées d’accepter des conditions de travail illégales.

In fine, une telle situation est inadmissible, d’autant qu’Apple aurait largement les moyens d’embaucher dans des conditions correctes des employés : l’iPhone X est vendu à un prix record avoisinant les mille dollars [36], et Apple réalise chaque année des bénéfices nets de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards de dollars [37].

Les conflits ont aggravé la situation du continent africain. La situation en Libye n’est « que » la face visible de l’iceberg [38]. La RDC (République démocratique du Congo) est un exemple de pays particulièrement touché : une guerre a émergé suite au génocide rwandais, provoquant la présence, dans les provinces de l’Est, de groupes armés venus exploiter les ressources naturelles du pays. La RDC compte parmi les pays avec le plus grand accaparement des terres, et aussi de l’eau [39]. L’esclavage y est directement lié à la guerre et à la destruction environnementale.

La Libye : un cas particulier ou un cas représentatif ?

Revenons sur les trois aspects politiques qui ont marqué l’opinion publique concernant l’esclavage en Libye [8] : une complicité, voire une implication, des représentants de l’ordre public, le fait que le pays soit membre de plusieurs organisations internationales et le choix par l’Union européenne du pays comme partenaire.

Ces trois aspects sont présents dans la majorité des pays où sévit l’esclavage, et ce pour une raison majeure simple : la politique et l’économie s’effectuent de nos jours à une échelle mondiale. Considérons par exemple la Chine :

  • Implication des représentants de l’ordre public : La Chine est connue pour ses laogais, qui sont des camps de rééducation par le travail, relevant de l’administration régionale, sortes d’équivalents chinois des goulags soviétiques [40]. Les produits chinois bon marché proviennent majoritairement d’un laogai [41].
  • La Chine est membre de plusieurs organisations internationales, telles que l’ONU (elle fait d’ailleurs partie des cinq membres permanents du Conseil de sécurité [42]), la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (en anglais, APEC – « Asia-Pacific Economic Cooperation ») [43], ou l’OCS (Organisation de coopération de Shanghai) [44]. De manière générale, le rayonnement international de la Chine est important, cette dernière étant souvent présentée comme un « modèle pour la croissance mondiale » [45].
  • Il y a des discussions, sommets, accords entre l’Union européenne et la Chine [46], notamment sur des sujets économiques (un Accord de commerce et de Coopération a été signé en 1985) ou climatiques.

Le lecteur est invité à adopter cette démarche pour d’autres pays, par exemple l’Inde. Il notera qu’il est actuellement question d’un accord de libre-échange entre l’Union européenne et l’Inde [47].

Conclusion

Au final, les partenariats effectués par l’Union européenne avec les pays où l’esclavage est fortement présent doivent-ils être dénoncés en bloc ? Avoir des idéaux ne doit pas empêcher de rester lucide, au contraire : les actions entreprises n’en seront que plus efficaces. Ainsi :

  • La situation concernant l’esclavage n’est pas binaire. Comme indiqué dans la partie B), les pratiques de travail forcé existent dans pratiquement tous les pays du monde. L’esclavage moderne existe en France, et ne concerne pas que des étrangers [48]. Le proxénétisme et la traite des mineurs, contraints de mendier et de commettre des délits, sont particulièrement inquiétants. La CNCDH (Commission nationale consultative des droits de l’homme) a déploré que le Plan national d’action de lutte contre la traite et l’exploitation des êtres humains, adopté en 2014, ait été insuffisamment suivi de mesures effectives.
  • Le dialogue est souvent une meilleure option que la guerre, d’autant plus que c’est l’un des facteurs favorisant l’esclavage.
  • Le contexte international évolue vite. Suite à l’élection de Trump et aux prises de position plus que contestables de ce dernier [49], les relations entre l’Union européenne et les Etats-Unis se sont tendues. A contrario, la Chine a été un soutien inattendu pour l’Union européenne, que ce soit sur des aspects économiques [50] ou climatiques [51].

Parfois, la moralité n’est pas là où on l’attend.

Sources

[1] http://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights/ La Déclaration universelle des droits de l’homme

[2] https://www.lci.fr/international/esclavage-en-libye-pour-les-ong-tout-le-monde-savait-2071407.html Esclavage en Libye : pour les ONG, « tout le monde savait »

[3] http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/04/12/en-libye-des-migrants-vendus-sur-des-marches-aux-esclaves_5110019_3212.html En Libye, des migrants vendus sur des « marchés aux esclaves »

[4] http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/desautels-le-dimanche/segments/entrevue/38647/migrants-africains-centre-detention-libye-enfer-viols-extortion-joanne-liu-medecins-sans-frontieres L’enfer libyen des migrants africains

[5] http://www.sidewaysfilm.com/closed-sea/ Closed Sea

[6] https://www.francetvinfo.fr/monde/libye/esclavage-en-libye-indignation-internationale_2480409.html Indignation internationale après les images de CNN sur l’esclavage en Libye

[7] https://fr.wikipedia.org/wiki/CNN_International CNN International

[8] http://www.liberation.fr/planete/2017/11/20/libye-reduits-en-esclavage-parce-que-noirs_1611301 Libye : réduits en esclavage parce que noirs

[9] http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/03/21/01016-20170321ARTFIG00044-91-des-francais-lisent-des-livres.php Plus de 90% des Français lisent des livres

[10] https://eeas.europa.eu/sites/eeas/files/factsheet_migration_partnership_framework_update13_12_2016_final.pdf Migration partnership framework

[11] http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/a-malte-les-dirigeants-europeens-confrontes-au-defi-migratoire-03-02-2017-6650934.php A Malte, l’UE s’engage pour aider la Libye à lutter contre les passeurs

 [12] http://europa.eu/rapid/press-release_IP-17-402_fr.htm?locale=FR Commission européenne – Communiqué de presse du 2 mars 2017

[13] https://agcontrelesexpulsions.wordpress.com/2017/08/19/union-europeenne-libye-le-partenariat-de-la-honte/ UE-Libye : le partenariat de la honte (article publié sur Mediapart, ici en libre accès)

[14] http://www.20minutes.fr/monde/2175011-20171123-esclavage-libye-communaute-internationale-france-indignent-alors-elles-savaient Esclavage en Libye : « La communauté internationale et la France s’indignent alors qu’elles savaient »

[15] http://www.europe1.fr/international/esclavage-en-libye-paris-demande-une-reunion-expresse-du-conseil-de-securite-de-lonu-3500246 Esclavage en Libye : Paris demande une « réunion expresse » du Conseil de sécurité de l’ONU

[16] https://www.la-croix.com/Journal/sanctions-internationales-efficacite-tres-incertaine-2017-09-12-1100876050 « Les sanctions internationales ont une efficacité très incertaine »

[17] https://www.letemps.ch/sciences/2017/11/13/jamaisvu-15-000-scientifiques-sunissent-face-degradation-planete Du jamais-vu : 15 000 scientifiques s’unissent face à la dégradation de la planète

[18] https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_des_Nations_unies Organisation des Nations unies

[19] https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_arabe Ligue arabe

[20] https://fr.wikipedia.org/wiki/Union_africaine Union africaine

[21] https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_de_la_coopération_islamique Organisation de la coopération islamique

[22] https://www.globalslaveryindex.org/download/ Rapport « Global slavery index » de l’an dernier, à télécharger

[23] http://www.ilo.org/global/topics/forced-labour/news/WCMS_547421/lang–fr/index.htm L’OIT et la Walk Free Foundation vont collaborer pour établir une estimation mondiale de l’esclavage moderne

[24] https://www.alliance87.org/wp-content/uploads/2017/09/Alliance87_VisionDocument_Short_EN_WEB.pdf Alliance 8.7

[25] http://www.ilo.org/global/topics/sdg-2030/latest/WCMS_525022/lang–fr/index.htm Alliance 8.7: Pour un monde affranchi du travail forcé, de l’esclavage moderne, de la traite d’êtres humains et du travail des enfants

[26] http://www.alliance87.org/global_estimates_of_modern_slavery-forced_labour_and_forced_marriage.pdf Global estimates of modern slavery : rapport de cette année, à télécharger

[27] http://www.alliance87.org/global_estimates_of_child_labour-results_and_trends_2012-2016.pdf Global Estimates of Child Labour : rapport spécifique sur le travail des enfants, à télécharger

[28] https://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_contemporain Esclavage contemporain

[29] http://geopolis.francetvinfo.fr/5-juillet-1980-lesclavage-est-aboli-en-mauritanie-18781 5 juillet 1980. L’esclavage est aboli en Mauritanie

[30] https://www.unicef.fr/dossier/exploitation-et-travail-des-enfants Le travail des enfants

[31] https://fr.wikipedia.org/wiki/Travail_des_enfants Travail des enfants

[32] https://www.globalslaveryindex.org/index/# Carte de l’esclavage dans le monde

[33] https://info.arte.tv/fr/inde-le-pays-des-esclaves-modernes Inde : le pays des esclaves modernes

[34] https://www.humanite.fr/inde-deux-soeurs-condamnees-un-viol-collectif-582560 Inde : deux sœurs condamnées à un viol collectif

[35] http://www.20minutes.fr/monde/2174039-20171122-chine-lyceennes-travailleraient-onze-heures-jour-produire-iphone-x Chine : Des lycéennes travailleraient onze heures par jour pour produire l’iPhone X

[36] http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/11/03/comment-le-pdg-d-apple-tente-de-justifier-le-prix-record-de-l-iphone-x_5209939_4408996.html Comment le PDG d’Apple tente de justifier le prix record de l’iPhone X

[37] http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/apple-enregistre-un-benefice-de-107-milliards-de-dollars-1293188.html Ventes et bénéfices toujours en hausse pour Apple

[38] http://eli.mondoblog.org/2017/11/20/esclavage-libye-partie-visible-dun-iceberg/ Esclavage en Libye : la partie visible d’un iceberg

[39] https://fr.wikipedia.org/wiki/République_démocratique_du_Congo République démocratique du Congo

[40] https://fr.wikipedia.org/wiki/Laogai Laogai

[41] https://info.arte.tv/fr/pratiquement-tous-les-produits-chinois-bon-marche-proviennent-dun-camp-de-travail « Pratiquement tous les produits chinois bon marché proviennent d’un camp de travail »

[42] https://fr.wikipedia.org/wiki/Composition_du_Conseil_de_sécurité_des_Nations_unies Composition du Conseil de sécurité des Nations unies

[43] https://fr.wikipedia.org/wiki/Coopération_économique_pour_l’Asie-Pacifique Coopération économique pour l’Asie-Pacifique

[44] https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_de_coopération_de_Shanghai Organisation de coopération de Shanghai

[45] https://www.letemps.ch/economie/2017/05/14/chine-se-pose-nouveau-modele-croissance-mondiale La Chine se pose en nouveau modèle pour la croissance mondiale

[46] https://fr.wikipedia.org/wiki/Relations_entre_la_Chine_et_l’Union_européenne Relations entre la Chine et l’Union européenne

[47] https://ec.europa.eu/commission/news/president-juncker-eu-india-summit-2017-oct-06_fr Le président Juncker au sommet UE-Inde

[48] http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/03/10/01016-20160310ARTFIG00048-l-esclavage-moderne-existe-dans-notre-pays.php Mal connu, l’esclavage moderne existe aussi en France

[49] https://fr.wikipedia.org/wiki/Positions_politiques_de_Donald_Trump Positions politiques de Donald Trump

[50] http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/commerce-vers-un-rapprochement-ue-chine-face-a-trump-09-02-2017-6668610.php Commerce : vers un rapprochement UE-Chine face à Trump ?

[51] http://www.lemonde.fr/cop21/article/2017/06/02/l-ue-et-la-chine-en-pointe-contre-la-decision-americaine-de-sortir-de-l-accord-sur-le-climat_5137610_4527432.html L’UE et la Chine en pointe contre la décision américaine de sortir de l’accord sur le climat

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