Le changement, c’est maintenant ! Réuni en Conseil national samedi, le Parti socialiste va se donner une nouvelle direction collégiale d’une quinzaine de membres placée sous le signe du renouvellement, dont devraient être absents les proches de Benoît Hamon (Source : AFP).
Le parti socialiste (PS) a été tué par beaucoup de ses dirigeants : ils ont trahi les électeurs et les militants. En effet :
- Comment se fait-il qu’Emmanuel Macron ait été nommé ministre de l’Économie au sein d’un gouvernement socialiste ? Emmanuel Macron n’était pas membre du PS, et exprimait des idées opposées au socialisme dans ses nombreuses déclarations. Est-ce que le PS n’était qu’une façade cachant des hommes politiques de droite ? Est-ce que des lobbies ont fait pression ?
- Comment se fait-il que pendant la majeure partie du quinquennat de François Hollande, les députés du PS qui défendaient des idées socialistes aient été en minorité, et désignés comme « frondeurs » ? Est-ce par dictature du plus grand nombre : lorsque trahir est la norme, ce seraient ceux qui restent intègres qui seraient désignés comme traîtres ?
- Comment se fait-il que Benoit Hamon, pourtant candidat du PS, légitimé de surcroît par des primaires, ait reçu si peu de soutien de son propre parti lors de la présidentielle, beaucoup de cadors du PS poussant même l’indécence à soutenir Emmanuel Macron ? Ces cadors n’ont-ils pas honte d’avoir fait perdre leur parti, et ce largement, un score du PS inférieur à 7% à la présidentielle étant inimaginable ne serait-ce que six mois avant les élections ?
Les cadors en question dirigeant ou représentant le PS depuis des décennies, leur attitude invite à s’interroger rétrospectivement sur leurs actions politiques et leurs motivations réelles.
Pourquoi chercher à renouveler un tel parti ? Il serait temps de passer à autre chose. Les militants ne s’y sont pas trompés : le PS compte actuellement moins de 100 000 adhérents, sans doute autour de 50 000.
Docteur Zinzin 